En effet, M. Guterres a cité, dans son rapport, le discours du Roi à la Nation, à l’occasion du 23è anniversaire de l’accession du Souverain au Trône, dans lequel le Roi a tendu la main, une nouvelle fois, à l’Algérie et au peuple algérien.
Dans ce cadre, le Secrétaire général a repris des passages du discours royal pour rappeler les assurances du Roi aux Algériens que « le Maroc et les Marocains se tiendront toujours à leurs côtés ». De même, le rapport indique que le Souverain a souligné que les Marocains avaient une « ferme volonté de trouver une issue à la situation actuelle et de favoriser le rapprochement, la communication et la compréhension entre les deux peuples ».
À ce propos, M. Guterres a mis en avant le souhait, une fois de plus, du Roi Mohammed VI, qui « aspire à œuvrer avec la présidence algérienne pour que le Maroc et l’Algérie puissent travailler, main dans la main, à l’établissement de relations normales ».
Dans ses observations et recommandations, le Secrétaire général de l’ONU a « encouragé les deux pays à rétablir le dialogue en vue d’un rétablissement de leurs relations et de redoubler d’efforts en matière de coopération régionale, notamment en vue d’un environnement propice à la paix et à la sécurité », confortant ainsi, de manière forte et claire, la main tendue du Souverain à l’Algérie.
Par ailleurs, le Secrétaire général a rappelé les visites de son Envoyé personnel qui, selon lui, « se sont déroulées sur fond de tensions régionales ». A ce titre, il a indiqué que M. Staffan de Mistura a partagé avec ses interlocuteurs dans la région « la profonde inquiétude qu’il avait constatée parmi les membres de la communauté internationale face à l’état des relations entre l’Algérie et le Maroc ».
Aussi, a-t-il rappelé l’appel de son Envoyé personnel « à la désescalade », en concluant que M. de Mistura a « noté avec soulagement les assurances reçues de ses interlocuteurs, notamment à Alger et à Rabat, qu’il n’y avait aucune intention d’escalade militaire ».
M. Guterres n’a pas manqué de réaffirmer, dans ses observations et recommandations au Conseil de sécurité, « le rôle crucial des Etats voisins dans la recherche d’une solution » à la question du Sahara marocain, réitérant l’expression de sa « préoccupation face à la détérioration des relations entre le Maroc et l’Algérie ».
En faisant sienne les appels pour le rétablissement et la normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie, le Secrétaire général de l’ONU pointe directement du doigt les actions et les initiatives belliqueuses de l’Algérie contre son voisin, le Maroc et qui vont à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage.