"Nous avons deux options: soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. Le seconde alternative est la meilleure: nous nous défendrons", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Damas.
"S’en prendre à la Syrie n’est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre", a-t-il ajouté.
Intervenant devant la presse alors que se précise une frappe occidentale contre le régime en réaction à des attaques chimiques présumées, le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter, selon lui, la moindre preuve sur les armes chimiques.
"Nous entendons les tambours de la guerre autour de nous. S’ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu’utiliser l’alibi des armes chimiques n’est pas exact du tout. Je les mets au défi de montrer ce qu’ils ont comme preuves", a-t-il souligné.
Le ministre a prévenu qu’une telle attaque n’affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles, depuis deux ans, notamment dans la banlieue de Damas.
"S’ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent", a-t-il souligné.
Pour lui, une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts d’Israël et d’al-Qaïda. "L’effort de guerre mené par les États-Unis et leurs alliés servira les intérêts d’Israël et en deuxième lieu, le Front al-Nosra", groupe armé combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à al-Qaïda, a-t-il estimé.