L’ex-otage, qui est arrivé mercredi à l’aube en France après avoir été relâché la veille par ses ravisseurs, a nié sur la chaine de télévision France 2 avoir soigné qui que ce soit.
"Je ne suis ni infirmier ni médecin. S’ils m’avaient amené quelqu’un à soigner avec une hémorragie j’aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l’ont pas fait. Ils n’ont de compassion pour personne", a-t-il dit.
Dans la journée, un membre de la secte jihadiste avait affirmé que "la direction (de Boko Haram) a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres (du groupe) malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu’il n’y a avait plus besoin de le garder".
Le prêtre a précisé que sa détention avait eu lieu en pleine nature, sous un arbre, sur une bâche dont il avait interdiction de s’éloigner.
"Rien à faire, pas de radio à entendre. Une bâche de deux mètres sur trois, je tournais en rond toute la journée", a-t-il raconté, assurant avoir été bien traité et ne pas avoir été menacé.