Le président français veut traduire les engagements de la COP21 dans les législations

Le président français François Hollande s’est dit tenu par une obligation de traduire les engagements de la COP21 dans les législations nationales et européennes, lors de l’ouverture, lundi à l’Elysée, de la 4ème Conférence environnementale.

Dans une allocution à cette occasion, le chef de l’Etat français a mis l’accent sur l’importance de l’accord trouvé en décembre. "Il sera toujours dit dans l’Histoire que ça a eu lieu à Paris", a-t-il dit. La réforme du marché des quotas carbone est "essentielle, et nous la mènerons", a-t-il déclaré, notant que "sans attendre, la France doit montrer l’exemple".

Il a annoncé, à cet effet, que la France va s’engager unilatéralement à donner un prix plancher au carbone, privilégiant l’utilisation du gaz au détriment du carbone, rappelant que le dispositif des quotas carbone mis en place avec le protocole de Kyoto en 1997, est "insatisfaisant".

Par ailleurs, le président Hollande a fait savoir que "la France va développer le marché des obligations vertes, relevant que trois organismes vont lancer prochainement des "green bounds" dédiés à des projets d’investissements environnementaux dans les pays les plus touchés par le réchauffement climatique.

Les fonds consacrés au climat au sein de l’aide publique au développement passeront à 5 milliards d’euros par an d’ici 2020 contre 3 milliards d’euros actuellement, a-t-il précisé. Il a souligné en outre que le nombre de bénéficiaires du programme "Habiter mieux" de l’Agence nationale de l’habitat sera élargi au bénéfice de 70.000 personnes cette année contre 50.000 en 2015.

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