Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre a cédé 38 cents, pour clôturer à 106,56 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché pétrolier "s’est retrouvé sous pression après l’annonce de la reprise des exportations libyennes", a relevé l’analyste indépendant Andy Lipow.
Le ministre libyen du Pétrole, Abdelbari al-Aroussi, a en effet annoncé lundi le retour progressif à la normale dans les différents sites d’exploitation de l’ouest du pays, qui avaient été fermés en raison d’un mouvement de contestation.
Ces troubles avaient conduit la semaine dernière à une chute de 70% des exportations de brut libyen, à 330.000 barils par jour.
Mais la production s’est redressée à 700.000 barils par jour (b/j) et devrait augmenter de 100.000 b/j dans les prochains jours.
Même si c’est encore loin des 1,6 million de barils par jour pompés avant le conflit il a près de deux ans, "c’est important car la production libyenne représente une grande partie de l’approvisionnement en brut de l’Europe", a souligné M. Lipow.