Le Parlement grec valide le plan du gouvernement
Le gouvernement socialiste grec a obtenu dans la nuit de mardi à mercredi la confiance du Parlement, première étape en vue de l’adoption d’ici la fin du mois d’un nouveau plan d’austérité, réclamée par l’Union européenne pour continuer à sauver le pays de la faillite.
Le Premier ministre Georges Papandréou a fait le plein des voix socialistes, 155 sur 300, tandis que tous les députés présents de l’opposition, 143, ont voté contre. Sans surprise, l’annonce du résultat a été huée par quelques milliers de manifestants protestant depuis le début de la soirée devant le parlement.
"Je demande la confiance pour continuer à faire face à la crise et aux déficits, éviter la faillite et garantir le maintien de la Grèce dans le noyau dur de l’euro" a lancé Georges Papandréou en concluant les débats.
Par ce vote, le Premier ministre espérait ressouder sa majorité dans l’optique des durs mois à venir. Opération réussie. Le gouvernement s’engage à "mettre toutes ses forces pour sortir de la crise (…) il y a une perspective, une voie tracée, nous avons le soutien et l’aide de la communauté internationale et de l’Union européenne avec un prêt mammouth", a-t-il ajouté, avant de de considérer comme une "erreur stratégique" le refus de l’opposition de droite de l’épauler, comme le souhaitent les bailleurs de fond du pays