Il a relevé que la monarchie a constitué, à travers l’histoire, le symbole de la légitimité du système politique et la pérennité de l’Etat marocain, défendant les valeurs morales, l’unité de la nation et sa souveraineté, garantissant les droits des individus et des groupes, et restant au coeur des processus d’édification, de réforme et de progrès.
Partant de ces constantes et principes, a ajouté M. Fassi Fihri, le Roi Mohammed VI a veillé à donner un coup d’accélérateur au progrès démocratique et social à travers les chantiers institutionnels porteurs et les réformes courageuses multidimensionnelles. Parmi ces chantiers figurent la mise en oeuvre d’un nouveau concept d’autorité, la réforme du Code la famille, la réhabilitation de la culture amazigh, en tant que composante de la culture marocaine, la création de l’Instance équité et réconciliation (IER), qui a contribué de façon efficace à tourner la page du passé, permettant ainsi au Maroc de renforcer le rôle des partis, des syndicats et de la société civile.
Il a ajouté que la gouvernance participative, prônée et mise en oeuvre par le Maroc, permet à tous les partenaires politiques, économiques et sociaux et aux différentes entités territoriales de contribuer à l’application et à l’évaluation des politiques publiques, étant une gouvernance ouverte reflétant l’ouverture sur la mondialisation et sur l’environnement international.
Le ministre a indiqué que la nouvelle Constitution a consacré les constantes de la nation marocaine ainsi que ses multiples affluents et ses appartenances géopolitiques, et renforcé la place de la monarchie citoyenne. La nouvelle Constitution, a-t-il ajouté, a également consolidé l’indépendance de la justice ainsi que les attributions du chef du gouvernement, lequel est désormais choisi parmi le parti ayant obtenu le plus de sièges lors de l’élection de la Chambre des représentants, une institution dotée de nouvelles prérogatives législatives.
M. Fassi Fihri a souligné que la nouvelle Loi fondamentale a aussi renforcé le rôle des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile, et consacré les principes de la bonne gouvernance, de la transparence et du contrôle des deniers publics, la séparation des pouvoirs et des ressources entre l’Etat et les régions dans le cadre d’une régionalisation avancée et d’un développement intégré et harmonieux.
Il a relevé que cette réforme constitutionnelle, opérée dans le cadre de l’osmose entre la monarchie et le peuple, reflète toutes les dimensions politiques, sociales, institutionnelles, juridiques et culturelles de la nation marocaine, à travers la constitutionnalisation de plusieurs institutions nationales. Le ministre a également rappelé, dans ce contexte, que le Maroc a interdit, depuis son indépendance, le parti unique, et instauré le multipartisme, le respect des libertés, en plus de son attachement à un Islam tolérant, modéré et du juste milieu.