Le Maroc: consolider la démocratie et la justice sociale (acteurs politiques et associatifs)
Le Maroc a grandement besoin d’oeuvrer pour la consolidation des fondements du processus démocratique et de la justice sociale, ont souligné des responsables politiques et acteurs associatifs.
M. Mustapha Chtatbi, secrétaire général local de la CDT, a estimé que cette manifestation s’inscrit dans la continuité des différentes étapes franchies par la classe ouvrière pour l’amélioration de ses conditions, rappelant que, dans son action militante, la CDT a toujours associé le syndical au politique.
Il a aussi fait remarquer que la centrale "a de tout temps appelé à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice et à une réforme constitutionnelle globale, englobant les partis et les syndicats".
"C’est la raison pour laquelle nous réitérons aujourd’hui les mêmes revendications avec les mêmes slogans, en appelant à satisfaire les revendications du peuple et répondre aux exigences du changement", a-t-il dit.
Pour M. Abdelhamid Amine, vice président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), "la participation de l’AMDH à cette manifestation a pour but de réclamer la démocratie, la dignité et la réforme constitutionnelle".
"Les jeunes réclament l’éducation gratuite pour tous, le travail, les droits syndicaux, économiques et sociaux, tels les droits à la santé, à un logement décent et à une vie digne, des droits qui exigent des revenus adéquats et qu’un terme soit mis à la cherté de la vie".
Le secrétaire général du Parti Socialiste Unifié (PSU), M. Mohamed Moujahid a indiqué de son côté que "nous participons à cette marche pour revendiquer des réformes profondes afin que la décision politique émane des urnes et de la volonté populaire".
"L’objectif est de lutter contre toute forme de corruption, de construire un processus politique sain et d’avoir des élections libres et transparentes, outre l’alternance au pouvoir des partis majoritaires", a-t-il poursuivi.
Ces revendications, a-t-il ajouté, concernent aussi "la répartition équitable de la richesse nationale, la garantie des droits de l’Homme dans leurs dimensions économique, sociale et culturelle et d’une vie digne pour l’ensemble des citoyens".
Pour sa part, M. Abdeslam El Aziz, secrétaire général du Congrès national Ittihadi, a affirmé que le Maroc a besoin, aujourd’hui et plus que jamais, de raffermir les fondements du processus démocratique dans la perspective d’instaurer "une véritable justice sociale, gage de stabilité" et d’associer tous les Marocains à la gestion de leurs causes nationales.
Plusieurs secteurs font face à des difficultés et à des dysfonctionnements, notamment ceux de la santé et de l’éducation en plus de la faiblesse du pouvoir d’achat, a-t-il relevé, appelant à "satisfaire ces revendications dans un esprit d’ouverture, de dialogue et d’équité" à même de permettre au Maroc de relever tous les défis.