Avec 5.428.369 voix, Museveni, 66 ans, s’est ainsi assuré d’une victoire confortable dès le premier tour et d’une nette avance sur son principal rival Kizza Besigye, qui a obtenu 26,01 % des suffrages exprimées, soit 2.064.963.
Samedi soir, Kizza Besigye a dénoncé lors d’une conférence de presse "des malversations répandues lors de l’élections", citant notamment le déploiement massif des forces de sécurité dans différentes parties du pays et "l’utilisation de l’argent sale impliquant des proches du président".
Le gouvernement a déployé d’importantes forces de sécurité dans tout le pays, officiellement pour prévenir toute violence, mais l’opposition a interprété cela comme un stratagème pour intimider et effrayer ses partisans de voter.
Dimanche, les observateurs électoraux du Commonwealth ont indiqué que les élections présidentielle et législative "n’ont pas été assez équitables et ont été entachées de lacunes".
Quelques 14 millions d’électeurs ougandais sur les 33 millions d’habitants que compte le pays, se sont rendus vendredi aux urnes pour élire leurs députés et leur président, dans la deuxième élection multipartite organisée en Ouganda depuis plus de deux décennies