Le Maroc a fait le choix irréversible de construire un État de droit démocratique ( Responsable PNUD)
« Au Maroc, la Constitution de 2011 consacre l’attachement aux droits de l’Homme et le choix irréversible de construire un État de droit démocratique, choix réaffirmé dans le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et qui s’est traduit par des avancées démocratiques significatives et des progrès substantiels en matière de développement humain et de réduction de la pauvreté », a indiqué la responsable onusienne qui prenait part à un Séminaire international de mise en œuvre, d’élaboration des rapports et de suivi dans le domaine des droits de l’Homme.
Mme Thérer a, dans ce sens, fait savoir que les consultations autour du Nouveau Modèle de Développement (NMD) ont permis de mettre en lumière le chemin qu’il reste à parcourir pour que l’esprit de la Constitution et les promesses dont elle est porteuse soient pleinement réalisés pour tous les citoyens et citoyennes marocains.
À ce propos, elle a tenu à féliciter la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) des larges consultations nationales et régionales qu’elle a organisées, avec l’appui du PNUD, pour préparer l’examen récent de la situation des droits de l’Homme au Maroc, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH), faisant savoir que cette pratique traduit la volonté de la Délégation d’élargir le débat sur les questions relatives aux droits de l’Homme et de renforcer l’appropriation des droits et libertés fondamentales à tous les niveaux.
« En organisant ce séminaire et en s’ouvrant à l’expérience et aux bonnes pratiques d’autres pays, la DIDH montre à nouveau sa volonté de jouer pleinement son rôle dans l’application et le suivi des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme, et de favoriser le respect de ces droits dans l’exécution des politiques publiques », s’est-elle félicitée.
Mme Thérer a, par ailleurs, indiqué que les mécanismes nationaux d’élaboration des rapports et de suivi (NMIRFs) aident les États à s’acquitter de leurs obligations conventionnelles, à tirer le meilleur parti de leur collaboration avec les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, car ils facilitent l’évaluation de la situation des droits de l’Homme chez eux, sur le terrain, et la révision de leur cadre législatif et politique au regard de leurs obligations et de leurs engagements.
« Il n’y a pas de modèle universel, mais quelque soit l’approche choisie, il est essentiel que ces mécanismes nationaux aient la visibilité, l’influence politique et les ressources financières et humaines nécessaires pour remplir la mission primordiale qui leur incombe de renforcer les connaissances et de promouvoir les synergies entre toutes les parties prenantes, dont la société civile », a-t-elle soutenu.
La responsable onusienne a fait part de la fierté du PNUD de soutenir les ambitions du Maroc en matière de renforcement de l’Etat de droit, de la démocratie et de la jouissance des droits de l’Homme par tous les Marocains et toutes les Marocaines.
« Nous le faisons et continuerons à le faire à travers nos partenariats avec le ministère de la Justice et la DIDH, et à vrai dire, dans tous nos programmes et projets qui adoptent systématiquement une approche fondée sur les droits de l’Homme », a-t-elle relevé, affirmant que « c’est la garantie d’un développement humain qui ne laisse personne de côté ».
Organisé par la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme, en collaboration avec l’Institut Danois des Droits de l’Homme, le Séminaire international de mise en œuvre, d’élaboration des rapports et de suivi dans le domaine des droits de l’Homme a pour objectif d’échanger les points de vue et de partager les expériences entre les représentants des mécanismes nationaux de mise en œuvre, d’élaboration des rapports et de suivi dans le domaine des droits de l’Homme.
La rencontre de deux jours constitue également l’occasion de mettre en avant les expériences nationales dans ce domaine et les défis de l’amélioration des performances des mécanismes nationaux de mise en œuvre, d’élaboration des rapports et de suivi dans le domaine des droits de l’Homme, afin de mener à bien leurs compétences et fonctions.