"Le Maroc a fait des progrès" en matière de lutte contre la corruption, a déclaré à la MAP, William Zartman, professeur à l’Université Johns Hopkins de Washington, en marge d’une rencontre sur "la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence au Maroc".
A cet égard, il a qualifié de "mesures concrètes" la mise en place de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC). L’expert US s’est également félicité du dialogue engagé par des leaders de la société civile marocaine avec leurs homologues US en matière des initiatives et mécanismes visant à consolider la lutte contre ce fléau.
Stuart Gilman, expert et principal conseiller de l’Initiative pour la Primauté de la Loi de l’Association du Barreau Américain (ABA-ROLI), a relevé l’existence "de signes clairs de la volonté politique" pour lutter contre la corruption au Maroc. "Je suis très optimiste. Il y a une volonté et un engagement" au Maroc pour lutter contre ce fléau, a dit l’expert américain, insistant sur le rôle de la prévention comme première étape essentielle dans ces efforts.
Qualifiant de "bon départ" les initiatives marocaines en la matière et saluant "la prise en conscience" au Maroc de l’impératif de lutter contre la corruption, Stuart Gilman a, toutefois, mis en avant la nécessité pour tous les acteurs d’aller de l’avant dans ce processus.
La rencontre, organisée à l’initiative de l’ambassade du Maroc aux Etats-Unis et du Programme de Gestion du conflit relevant de l’Institut des études internationales avancées (SAIS), a réuni également M. Abdesslam Aboudrar, Président de l’ICPC, Abdelaziz Nouaydi, Président de Adala, une organisation de la société civile marocaine et l’ambassadeur du Maroc aux Etats Unis, M. Aziz Mekouar.