Le Kenya considère désormais le Plan d’Autonomie marocain comme « seule approche durable »
La République du Kenya considère le Plan d’autonomie marocain comme étant la seule approche durable pour résoudre la question du Sahara et salue le consensus international croissant et la dynamique menée par le Roi Mohamed VI en faveur de ce plan.
Suite à un communiqué conjoint signé à Rabat entre le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidents à l’Étranger, M. Nasser Bourita, et le Premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya, M. Musalia Mudavadi, le Kenya considère “considère le plan d’autonomie comme la seule approche durable pour la résolution de la question du Sahara et entend coopérer avec les États ayant la même vision pour favoriser sa mise en œuvre”.
C’est un revirement diplomatique majeur pour le Kenya, qui fut jusqu’ici un farouche soutien de la cause du Front Polisario et de la pseudo-RASD. D’autant plus que, non seulement le Kenya exprime un soutien explicite envers la souveraineté du Maroc sur son Sahara, mais le Kenya exhorte également d’autres états à se rallier à cette position, une position hors du commun et similaire à celle de l’Estonie qui « encourage les autres gouvernements à prendre cette position« .
Autre symbole de rapprochement, l’inauguration de la nouvelle ambassade kenyane à Rabat. Bien qu’ouverte depuis 2023, l’inauguration et la nomination d’un ambassadeur symbolise l’engagement du Kenya à approfondir ses liens diplomatiques avec le Maroc qui datent de 1965, mais qui n’ont jamais abouti à une ambassade à la capitale marocaine. Le Maroc lui, a en revanche, maintient une ambassade à Nairobi au début des années 2000.
La visite de M. Musalia Mudavadi fut également l’opportunité pour lui de plaider pour une augmentation des importations marocains de thé, café et légumes, afin de combler le déficit commercial. Le ministre kenyan a également souhaité l’augmentation du nombre de bourses pour étudiants kenyans au Maroc, actuellement au nombre de 20. Enfin, il a suggéré le recrutement d’enseignants kenyans afin de supporter la demande croissante de l’anglais en tant que langue d’instruction.