"La possibilité de présenter l’ancien président, ainsi que les membres de sa famille devant la justice n’est pas écartée", a fait savoir le général Mamdouh Chahin, ministre adjoint de la défense pour les affaires juridiques lors d’une intervention sur la chaîne de télévision égyptienne "Dream". Il a précisé que "toute personne ayant porté atteinte aux biens ou à la sécurité des Egyptiens ne sera épargné du jugement qu’elle que soit sa position sociale".
Dans ce sens, il a rappelé la décision du procureur général de geler les comptes de l’ancien président égyptien et de sa famille dans les banques égyptiennes et étrangères, relevant qu’il s’agit d’une " mesure préventive en attendant une décision définitive de la cour pénale ".
De son côté, le général Mokhtar Molla, membre du conseil suprême des forces armées égyptiennes a assuré que le général Omar Souleimane, qui avait occupé le poste de vice-président avant le départ de Moubarak, " n’exerce aucun pouvoir actuellement ".
Cités par la presse locale, de nombreux experts militaires et politiciens en Egypte avaient exprimé leurs "craintes" d’une "contre-révolution" en soulignant le danger que fait peser la présence de l’ancien président Hosni Moubarak à Charm El-Cheikh sur la révolution du 25 janvier.