Lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Lisbonne, Othmane Bahnini à l’Assemblée de la République portugaise (Parlement), les députés portugais ont exprimé leur appréciation quant au bon déroulement des élections au Maroc, indique un communiqué de la représentation diplomatique du Royaume à Lisbonne.
A cette occasion, les députés portugais ont manifesté leur souhait d’entreprendre des contacts avec leurs homologues marocains pour mettre en œuvre une coopération dynamique entre les parlements des deux pays.
M. Bahnini a exposé aux membres du groupe d’amitié Portugal-Maroc, présidé par le député Luis Leite Ramos, les conditions exemplaires entourant l’organisation des élections législatives et communales du 08 septembre, en dépit des contraintes inhérentes à la pandémie de la COVID 19.
Ce scrutin, a-t-il précisé, a été marqué par un taux de participation national dépassant les 50%, et dans certaines régions du Royaume, notamment dans plusieurs circonscriptions électorales au Sahara marocain atteignant un taux variant entre 70% et 80%.
Après avoir exposé les grands axes du programme gouvernemental, M. Bahnini a informé les députés de l’état d’évolution des différents sujets de coopération bilatérale, notamment le projet d’interconnexion électrique, mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre les discussions en vue de l’établissement d’une ligne maritime reliant les deux pays, ainsi que de l’importance de travailler dans le sens du renforcement de la complémentarité économique dans les secteurs de l’automobile et du textile, entre autres.
Sur le plan régional, cette rencontre a permis, également, d’aborder des questions d’intérêt commun notamment les relations Maroc/UE, à l’aune de l’arrêt du Tribunal de 1ère Instance de l’UE concernant l’Accord Agricole et l’Accord de Pêche.
A cet effet, l’ambassadeur a, tout en rappelant l’importance stratégique des relations liant l’UE au Maroc, souligné le caractère irrecevable du recours du « polisario », qui n’a ni la légitimité et encore moins la représentativité pour attaquer la légalité de ces accords, ajoute le communiqué de l’ambassade.