Le Graët prend les rênes de la FFF

Le vote aura été beaucoup moins serré que prévu. Samedi matin, Noël Le Graët a, dès le premier tour de scrutin, raflé la présidence de la Fédération française de football, en empochant 54,38% des voix. Son principal adversaire, le sortant Fernand Duchaussoy, n’a pu faire mieux que 45% des suffrages.

Le Graët prend les rênes de la FFF
"Je souhaite être président de la Fédération depuis déjà cinq-six ans". L’histoire ne dit pas si Noël Le Graët y pensait en se rasant le matin, comme certains. Mais depuis ce samedi, le vœu de l’homme d’affaires breton s’est réalisé. Et sans doute au-delà de ses espérances, puisqu’il a battu son adversaire Fernand Duchaussoy, dès le premier tour, raflant 54,39% de voix contre 45,40% pour celui qui avait pris l’intérim après le départ de Jean-Pierre Escalettes l’été dernier.

Une victoire haut la main donc pour Le Graët, qui a déjà occupé des fonctions majeures dans le monde du football français. Que ce soit au niveau local, avec la présidence de l’En Avant de Guingamp (ville dont il a été le maire). Ou national, lorsqu’il était à la tête de la Ligue ou encore vice-président de la 3F. "La tâche est extrêmement exaltante, a déclaré le nouveau président après le scrutin, ajoutant: Nous allons travailler dès aujourd’hui".

Les chantiers ne manquent pas

Mieux vaut ne pas tarder. Car le septuagénaire n’aura que dix-huit mois, soit jusqu’en décembre 2012, pour faire ses preuves. Et le chantier est plutôt conséquent, avec, comme gros œuvre, de redorer l’image de la FFF plus que jamais écornée après le fiasco de Knysna lors du dernier Mondial et la récente "affaire des quotas", mais aussi de rapprocher le monde professionnel du monde amateur tout en préparant au mieux l’organisation de l’Euro 2016.
Pour cela, il pourra compter sur sa liste, emmenée par Bernard Desumer (vice-président délégué), Brigitte Henriques (secrétaire général), Denis Trossat (trésorier général) ou encore les présidents de Nancy Jacques Rousselot et de Sochaux Alexandre Lacombe. Quant au grand perdant de l’élection, Fernand Duchaussoy, il peut désormais "rentrer dans le Nord" comme l’avait invité à le faire avant le scrutin le nouveau président de la Fédération.

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