« La construction de trois autres satellites Khayyam avec la participation de scientifiques iraniens est à l’ordre du jour du gouvernement », a indiqué le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Bahadri Jahormi, sur les réseaux sociaux.
Les États-Unis considèrent que le satellite Khayyam, lancé mardi par une fusée Soyouz-2.1B depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, contrôlé par Moscou, serait destiné à des activités « d’espionnage », qualifiant de « menace » grave la coopération croissante entre Moscou et Téhéran.
Rejetant ces allégations, l’Iran a affirmé que l’appareil était construit « pour répondre aux besoins du pays » notamment dans la « gestion des crises urbaines » et « des ressources naturelles ».
Khayyam, nommé en l’honneur du polymathe persan du XIe siècle Omar Khayyam, n’est pas le premier satellite iranien mis en orbite par la Russie. En 2005, Sina-1 avait été déployé depuis le cosmodrome russe de Plesetsk.