Les forces de l’ordre ont réagi durant les manifestations de mardi et mercredi avec "la plus grande retenue et leurs interventions ne faisaient suite qu’à des situations spécifiques marquées par le débordement, la menace à la sécurité publique ou la destruction de biens publics et privés et l’agression à l’égard de policiers", a ajouté le chef de l’exécutif égyptien.
"Tout citoyen a le droit d’exprimer son opinion, mais d’une manière légitime et par des moyens légaux", a indiqué le responsable dans un communiqué, rappelant que "la liberté d’expression est régie par des règles". "Il y aura une intervention forte et rapide de la police et des services de sécurité pour maintenir l’ordre publique en cas de violation des règles en vigueur", a-t-il mis en garde.
M. Nadif a également démenti les informations faisant état de blocages de sites internet, exprimant l’engagement du gouvernement à garantir la liberté d’opinion et d’expression pour tous les citoyens. Il a en outre réaffirmé la détermination à mettre en œuvre le "programme de réformes adopté par le gouvernement égyptien dans les domaines politique, économique et social".