"J’ai décidé de passer à autre chose", dit-il dans une note adressée par courriel au personnel d’Al Jazeera et reprise par le site de microblogging Twitter. "Ces derniers temps, j’ai fait part de mon intention de démissionner au président du conseil d’administration. Il a exprimé sa compréhension et accepté ma décision", ajoute-t-il.
Le cheikh Ahmad ibn Jassem al Sani, membre de la famille royale qatarie qui exerce des fonctions dans le groupe gazier national Qatargas, a été choisi pour remplacer Waddah Khanfar, annonce un communiqué d’Al Jazeera .
"A ma nomination, j’ai fixé pour objectif de faire d’Al Jazeera un leader parmi les médias internationaux. Cet objectif a été atteint et l’organisation est en bonne santé", écrit Waddah Khanfar dans un communiqué diffusé par la chaîne.
Depuis son lancement en 1996, Al Jazeera est devenue l’organe d’information audiovisuel par satellite le plus "visible" du Moyen-Orient. Elle a souvent rencontré des difficultés dans ses relations avec les gouvernements arabes et occidentaux dans une région où les pouvoirs politiques contrôlent étroitement les médias officiels.
La chaîne, qui appartient au gouvernement qatari, a assuré une couverture quasi permanente des soulèvements qui ont entraîné cette année la chute de dirigeants autocratiques en Tunisie, en Egypte et en Libye. Al Jazeera se présente comme une voix de la démocratie dans la région.