"La mort de Ben Laden est clairement une étape importante et un tournant. Cependant, elle ne signifie pas la fin d’Al-Qaida ou du terrorisme", a averti le président du Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban, Peter Wittig.
Intervenant lors d’une réunion des organes subsidiaires du Conseil de sécurité chargés de la lutte anti-terroriste, M. Wittig, également ambassadeur d’Allemagne auprès de l’ONU, a souligné que "les groupes liés à Al-Qaida sont toujours actifs et ils constituent une menace pour la paix et la sécurité".
Il a notamment indiqué à cet égard que le Comité qu’il préside devra envisager comment peut-il jouer un rô le efficace pour marginaliser davantage Al-Qaida et garantir que la liste récapitulative "reflète l’évolution de la menace posée par cette organisation et les réseaux qui y sont affiliés".
Pour ce qui est de la mise à jour de la liste en question, le président du Comité a fait savoir qu’il examine actuellement les cas de 48 individus présumés décédés en s’appuyant sur les informations fournies par les Etats membres.
S’agissant des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme, M. Wittig a appelé les Etats membres de l’ONU à travailler ensemble pour traduire en justice les commanditaires et ceux qui exécutent les attaques terroristes.
Créé en 1999 aux termes de la résolution 1267, le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban est un organe chargé de la promotion de la lutte contre ces deux groupes et les entités qui leur sont associées. Cet organe est composé de tous les membres du l’organe exécutif de l’ONU, précise-t-on.