"L’initiative a deux grandes ambitions : la préservation des forêts et des eaux du Bassin du Congo, mais aussi aider les populations à accéder à une meilleure qualité de vie", a expliqué à l’AFP Benazir Hilali. Madame Hilali est la coordonnatrice des projets à la Fondation Brazzaville, partenaire avec le président congolais Sassou Nguesso dans la mise en oeuvre de cette initiative présentée à Marrakech au Maroc lors de la COP22 en novembre 2016.
Les projets éligibles aux financements du Fonds bleu sont ceux qui portent sur l’amélioration des voies navigables, la construction des petits barrages hydroélectriques, le renforcement des systèmes d’irrigation des sols, le développement de la pêche, de la pisciculture, de l’aquaculture et le développement de l’écotourisme, selon une note de présentation de l’initiative.
"Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo sera alimenté sur la base des subventions, renouvelables chaque année, de 100 millions d’euros avec des engagements à long terme", ajoute la note.
Avec AFP
Pour la création de ce Fonds bleu, les ministres de l’Environnement et des Affaires étrangères de douze États ont signé un mémorandum d’entente au terme d’une cérémonie patronnée par M. Sassou Nguesso, assisté de son homologue togolais Faure Gnassingbé, dans le village natal du président congolais.
Les pays fondateurs du Fonds bleu sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Maroc, le Rwanda, la République démocratique du Congo, le Tchad, la Tanzanie et la Zambie.