"Après l’adoption de la résolution sur l’Iran en juin 2010, tous les domaines qui pouvaient avoir une relation quelconque avec le programme nucléaire iranien ont été pris en compte. Par conséquent, des nouvelles sanctions n’auront rien à voir avec l’objectif initial (empêcher l’Iran d’acquérir la bombe nucléaire) et auront un effet négatif sur l’économie de Téhéran", a indiqué le ministre russe.
Selon le responsable russe, l’introduction unilatérale de sanctions américaines et européennes contre l’Iran "a sapé les efforts collectifs de négociations sur le programme nucléaire iranien".
L’AIEA et les Six médiateurs (Russie, Chine, USA, France, Grande-Bretagne et Allemagne) cherchent depuis 2003 à obtenir de l’Iran qu’il renonce à ses travaux d’enrichissement d’uranium qui constituent une menace pour le régime de non-prolifération nucléaire. Les négociations ont été interrompues en 2009.
En juin 2010, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la quatrième résolution à l’encontre de Téhéran, une résolution qui durcit les sanctions antérieurement décrétées contre l’Iran qui refuse toujours de faire toute la lumière sur les questions relatives à l’aspect militaire de son programme nucléaire.
En mai 2011, les Etats-Unis et les pays de l’UE ont également instauré des sanctions supplémentaires unilatérales à l’encontre de Téhéran.