La navette spatiale Atlantis s’apprête à se désamarrer de la Station spatiale internationale

 La navette spatiale Atlantis s'apprête à se désamarrer de la Station spatiale internationale
La navette spatiale américaine Atlantis s’apprêtait dimanche à se désamarrer de la Station spatiale internationale (ISS), après sa dernière mission dans l’espace qui a permis de livrer plus de 12 tonnes d’équipements, des vivres et des expériences scientifiques.

Le désamarrage est prévu à 15H22 GMT, a indiqué la Nasa.

Vendredi, deux astronautes de la navette, qui s’était amarrée à l’ISS dimanche dernier, avaient bouclé la troisième et dernière sortie dans l’espace de la mission, passant près de sept heures en orbite.

Il s’agissait de la 239e sortie dans l’espace effectuée par des astronautes américains, a précisé l’agence spatiale américaine.

Garrett Reisman et Michael Good ont exécuté toutes les tâches prévues, notamment l’installation de deux batteries de 170 kilos chacune transportées dans la soute d’Atlantis. Au total, six batteries ont été livrées par la navette. Les quatre premières avaient été mises en place lors de la deuxième sortie mercredi.

Ces batteries ont une durée de vie de cinq à six ans. Mais celles qui ont été remplacées avaient duré neuf ans. Elles seront rapportées sur Terre dans la soute d’Atlantis.

Le module russe Rassvet (aurore en russe) ou MRM-1 est le plus gros des éléments livrés par Atlantis.

Ce mini-module pressurisé de cinq tonnes à vide mesurant 6 mètres de longueur pour un diamètre de 2,23 mètres a été attaché à l’ISS en début de semaine. Il est destiné à l’accostage des vaisseaux russes Soyouz et Progress ainsi qu’au stockage.

Atlantis doit revenir se poser en Floride mercredi à 12H44 GMT.

Après cette mission de douze jours, il ne restera que deux vols de navettes, ceux de Discovery mi-septembre et d’Endeavour fin novembre. Ensuite, les trois orbiteurs seront envoyées au musée, après trois décennies de service.

Après la fin des navettes, les Etats-Unis dépendront des Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes vers l’ISS jusqu’à ce qu’un lanceur américain soit prêt vers 2015.

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