Dans un communiqué, le secrétaire général de l’organisation panarabe, Nabil Al Arabi, a dénoncé une "agression israélienne abjecte", qui a fait des victimes parmi les citoyens syriens et provoqué la destruction d’une grande partie de cette infrastructure.
M. Al Arabi a qualifié cette agression de "violation flagrante des territoires d’un Etat arabe et de sa souveraineté contrairement à la charte de l’ONU, du droit international et des résolutions du conseil de sécurité y afférentes".
M. Al Arabi a, en outre, appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre un terme à la poursuite des agressions israéliennes contre les pays arabes.
En réaction, le chef de la Coalition de l’opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a quant à lui dénoncé la passivité du régime face au raid aérien israélien.
"Honte au régime de Bachar al-Assad", a-t-il dit dans une déclaration, précisant que les avions syriens "ne servent qu’à détruire les mosquées et les universités, et à tuer les civils".
Mercredi, l’armée syrienne avait annoncé qu’un avion de combat israélien avait "violé à l’aube l’espace aérien" de la Syrie et "directement bombardé un centre de recherche sur l’amélioration de la résistance et l’auto-défense (…) dans la province de Damas", tuant deux personnes et blessant cinq autres.