La France n’a pas encore terminé sa mission en Centrafrique (Hollande)

Le président français François Hollande a souligné mardi que la France n’a pas encore terminé sa mission pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, aux côtés des forces africaines.

"Nous n’avons pas encore terminé le travail. Nous allons le continuer mais dans un contexte forcément différent", a indiqué le chef de l’Etat français lors de la troisième conférence de presse de son quinquennat tenue au Palais de l’Elysée, faisant savoir que le 20 janvier prochain les Européens prendront une décision pour engager des opérations en Centrafrique sur les plans sécuritaire et humanitaire.

Cette initiative sera suivie du déploiement d’une force internationale de maintien de la paix qui prendra le relai des forces en place, a-t-il annoncé.

Rappelant que la France avait été appelée par la communauté internationale, par une résolution du Conseil de sécurité pour éviter une catastrophe humanitaire en Centrafrique, qui avait déjà été suffisamment probante, le président français a estimé que son pays ne pouvait rester les bras croisés face à une situation humanitaire désastreuse et qu’il ne se désengagera qu’après le rétablissement de la sécurité dans le pays.

Evoquant les initiatives politiques prises en Centrafrique, le président Hollande a affirmé que la France n’a pas vocation à choisir les dirigeants de la Centrafrique. "La France aide mais ne se substitue pas aux autorités du pays. "Ce temps-là est terminé, révolu", a-t-il tranché, émettant le vœu que l’apaisement revienne, le désarmement puisse se produire et la transition politique se concrétiser.

Les 1.600 militaires français et les 4.000 soldats africains déployés en Centrafrique "rentreront" lorsque la mission aura rencontré le succès attendu, a dit le président français.

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