« La France exige la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat. Tous les efforts doivent converger vers cet objectif », indique un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Dix-neuf personnes au moins ont été tuées et environ 125 autres blessées dans l’attaque par des blindés israéliens de cette école gérée par l’Onu dans le camp de réfugiés de Jjebalia, situé dans le nord de la bande de Gaza, selon le décompte d’un responsable onusien.
Après les tirs de chars, les murs des salles de classe étaient couverts de sang et, au milieu des bris de verre et des gravats, certains survivants étaient à la recherche de corps à enterrer.
Selon Khalil al Halabi, directeur des opérations de l’UNRWA – l’agence de l’Onu chargée de la question des réfugiés palestiniens – dans le nord de l’enclave, environ 3.000 personnes étaient venues s’abriter dans cette école lorsqu’elle a été touchée.
"Il y avait cinq obus, des obus de chars israéliens, qui ont frappé les gens et ont tué de nombreuses personnes alors qu’elles dormaient. Ces gens étaient venus à l’école parce que c’est un abri de l’Onu", a déploré Khalil al Halabi.
L’UNRWA dit avoir atteint "un point de rupture": environ 200.000 Palestiniens se sont réfugiés dans ses différents bâtiments à la suite des appels répétés de l’armée israélienne à évacuer des quartiers entiers.
Jeudi dernier, 15 personnes avaient été tuées et 200 blessées dans une frappe sur une autre école gérée par l’UNRWA dans le nord de l’enclave, à Beit Hanoun, où se trouvaient des centaines de civils.