Le Maroc a connu une réelle évolution sous le règne du Roi Mohammed VI (Les Echos)

Le Maroc a connu une réelle évolution sous le règne du Roi Mohammed VI, écrit mercredi le journal français de l’économie et des finances "Les Echos", alors que le Maroc célèbre aujourd’hui le quinzième anniversaire de l’accession au trône du souverain.

En quinze ans, le PIB a été multiplié par deux au Maroc, un pays qui se targue de ses 1.400 kilomètres d’autoroutes ou encore de l’activité florissante du port de Tanger Med, note le journal dans un dossier consacré à cet évènement.

"L’électrification rurale est achevée à 99 pc contre 32 pc en 1998. Quant aux grands chantiers, l’une des priorités du souverain, ils suivent leur cours", relève le quotidien, ajoutant que la ville de Marrakech pourrait être dotée d’un deuxième aéroport tandis que Tanger et Casablanca devraient être prochainement reliées par une ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV).

Cité par la publication, le directeur général du Fonds marocain pour le développement du tourisme Tarik Senhaji, souligne "l’approche citoyenne », un « développement économique pour tout le monde », des « différences sont moins criardes" et « l’émergence d’une classe moyenne ».

"L’environnement est plus ouvert, les secteurs plus dynamiques et marqués par un nombre accru d’intervenants", note le directeur général du Fonds, donnant en exemple les secteurs de la distribution, de la grande consommation ou de l’immobilier.

Conséquence également de la Constitution de 2011, la régionalisation a fait un pas en avant, avec l’implantation des centres régionaux d’investissement qui font office de guichets uniques permettant aux investisseurs de mener directement leur projet, note en outre le journal.

"Le Maroc connaît une phase de transition. Le pays s’est positionné comme un relais entre le Nord et l’Afrique subsaharienne. Les investissements dans les infrastructures privées et productives, nécessaires pour répondre à ce nouveau rôle, semblent réalisés", fait valoir Thierry Apoteker, président d’un cabinet d’analyse en France, soulignant que le port de Tanger Med, inauguré en 2007, ou la construction d’autoroutes demeurent de bons exemples.

Pour l’expert français, la stabilité politique du Maroc dans une région en proie à d’intenses contestations politiques, rassure les investisseurs étrangers, et la reprise de l’activité économique dans l’Union européenne entraînera aussi celle du Royaume.

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