
Tous les ministres, silencieux devant la presse, ont participé à cette réunion de près de trois heures qui a permis au gouvernement d’afficher sa détermination et son volontarisme face à une situation budgétaire dégradée.
Dans un communiqué avare en chiffres et où les mots rigueur et austérité n’apparaissent pas, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault réaffirme son objectif de réduire la part de la dette dans la richesse nationale en 2013, avec un déficit public à 3%.
Un gage de crédibilité européenne important à trois jours d’un sommet européen crucial pour l’avenir de la zone euro.
"La maîtrise des finances publiques ne sera pas définie de façon comptable et aveugle", promet le Premier ministre.
Concernant les dépenses de l’Etat, la stabilité s’établira "en valeur et hors charge de la dette et de pensions" sur la période 2013-2015.
Pendant la campagne présidentielle, l’équipe de François Hollande avait annoncé vouloir limiter à 1,1% en moyenne par an la croissance des dépenses publiques totales en volume.