"De nouvelles violences ont eu lieu en Syrie, ce qui m’a amené à fermer nos agences consulaires d’Alep et de Lattaquié, nos instituts culturels et à rappeler notre ambassadeur", a dit Alain Juppé lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
La France travaille avec la Ligue arabe pour faire adopter par les Nations unies un nouveau projet de résolution contre une répression qui a fait, selon l’Onu, plus de 3.500 morts depuis la mi-mars, a-t-il ajouté.
Un premier projet de résolution a été rejeté le mois dernier par l’Onu à cause d’un veto opposé par la Russie et la Chine.
La Syrie ne participe pas à la réunion de la Ligue arabe, ce mercredi à Rabat (Maroc), qui doit entériner la décision de l’organisation panarabe de suspendre Damas de ses instances pour protester contre la poursuite de la répression.
"L’étau se resserre autour de ce régime complètement autiste qui continue à pratiquer une répression sanglante", a estimé Alain Juppé. "Le peuple syrien, j’en suis convaincu, va gagner son combat et la France continuera à tout faire pour l’y aider."