Cette enveloppe est "une première étape" destinée à soutenir les 123 entreprises sud-coréennes implantées à Kaesong, reliquat d’une diplomatie économique sacrifiée aux tensions militaires où travaillent en temps normal 53.000 Nord-Coréens et 850 Sud-Coréens.
Les entreprises pourraient également recevoir 300 milliards de wons supplémentaires au titre des assurances d’un fonds de coopération intercoréen, une fois établi le manque à gagner induit par la fermeture du complexe.
Depuis le 3 avril, le Nord interdit aux Sud-Coréens l’accès à cette zone industrielle située sur son territoire à environ 10 kilomètres des frontières.
Le 8 avril, il en a retiré ses 53.000 employés à un moment où les tensions étaient très vives sur la péninsule et où Pyongyang multipliait les menaces d’attaques nucléaires contre la Corée du Sud et son allié clé, les Etats-Unis.