Installé en septembre dernier, le Sunway BlueLight MPP est le premier superordinateur basé sur des puces microprocesseur chinois, a précisé le centre, ajoutant que la Chine est devenue le troisième pays au monde à fabriquer un supercalculateur avec des processeurs développés localement après les Etats-Unis et le Japon.
Il offre une puissance de calcul d’un pétaflops, ce qui lui permet de se hisser vers la vingtième place du top 500 des superordinateurs les plus puissants au monde.
Selon le centre, Sunway BlueLight MPP servira en tant que noeud pour le réseau informatique national, ce qui contribuera au développement scientifique et économique du pays.
A l’automne 2010, le superordinateur chinois Tianhe-1A avait créé la surprise en se plaçant à la première position du Top 500 des superordinateurs les plus puissants au monde. Toutefois, il avait été rapidement détrôné par le superordinateur japonais K Computer de Fujitsu.
Le superordinateur Tianhe-1A se base sur des puces étrangères, notamment Intel (pour les CPU) et Nvidia (pour les GPU).