Selon le vice-représentant spécial du président de la Commission de l’UA (CUA) en Somalie, Wafula Wamunyinyi, ce contingent supplémentaire aidera à mettre en oeuvre la feuille de route actuelle qui prévoit de placer l’ensemble du territoire somalien sous le contrô le du gouvernement fédéral de transition (TFG).
"Les troupes supplémentaires seront déployées par d’autres pays africains notamment la Sierra Leone et Djibouti dans le but d’augmenter les effectifs de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) ", a-t-il dit lors de la célébration de la journée internationale de la paix, cité vendredi par le quotidien éthiopien +The Ethiopian Herald+.
La semaine dernière, Djibouti a annoncé qu’il déploiera un bataillon en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.
"Le gouvernement djiboutien a décidé d’envoyer un bataillon en Somalie en octobre 2011", a annoncé le ministre djiboutien des affaires étrangères, Mohamed Ali Yusuf, ajoutant que son pays a pris toutes les dispositions nécessaires dans son engagement d’envoyer des troupes en Somalie.
Comptant actuellement près de 8.000 soldats ougandais et burundais, l’AMISOM intervient en soutien au gouvernement somalien de transition, dont l’autorité se limite à quelques quartiers de Mogadiscio, face aux insurgés islamistes d’Al Shebab et leurs alliés du Hezb al-Islam.
Plongée dans une guerre civile de près de 20 ans, la Somalie est le seul pays au monde, reconnu par l’ONU, qui ne dispose d’aucun pouvoir central effectif. Le gouvernement fédéral de transition ne contrô le que certains quartiers à Mogadiscio face aux insurgés islamistes d’Al-Shebab et leurs alliés du Hezb al-Islam.
Dans un contexte de totale instabilité, les conditions de vie de la population sont difficiles et toute aide internationale se heurte à une insécurité généralisée.
La Somalie continue à vivre l’une des crises humanitaires les plus graves au monde, avec quelque 1,5 million de personnes déplacées et plus de 560.000 personnes vivant en tant que réfugiées dans les pays voisins.