"La réunion de Londres sera l’occasion pour les chefs d’État et de gouvernement des pays alliés de relever les défis actuels et futurs en matière de sécurité et de veiller à ce que l’OTAN continue de s’adapter afin d’assurer la sécurité de sa population de près d’un milliard de personnes", a précisé M. Stoltenberg dans un communiqué.
L’Otan doit se préparer à "vivre dans un monde sans traité de désarmement nucléaire" en Europe et "avec une Russie qui continue a déployer des missiles" capables de frapper des villes européennes, a averti Jens Stoltenberg à l’issue de l’échec de la réunion du Conseil Otan-Russie le 25 janvier au siège de l’Alliance.
Les Etats-Unis ont dénoncé la violation du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF) conclu en 1987 par Moscou et ont annoncé le 2 février leur décision de se retirer de l’accord. Moscou a décidé le même jour de suspendre sa participation à ce traité et a annoncé le développement de nouveaux missiles balistiques.
Les Alliés européens ont été incapables d’adopter une position commune, bloquée par Chypre, et ne cachent plus leurs inquiétudes face aux prises de positions du président américain Donald Trump. Hôte du sommet pour le 70e anniversaire de l’Alliance, la Grande-Bretagne, siège du premier quartier général de l’Otan, aura quitté l’UE le 29 mars et sera redevenue un pays tiers pour ses anciens partenaires.