Les islamistes, qui ont remporté haut la main tous les scrutins depuis la "révolution du Nil" qui a fait chuter Hosni Moubarak en février 2011, affirment que les élections sont crédibles et prédisent une forte participation.
Si les divisions entre islamistes et opposition restent fortes, le président Mohamed Morsi a fait samedi une concession à la minorité chrétienne copte sur le calendrier prévu.
Le chef de l’Etat, répondant aux critiques des coptes, a accepté d’avancer de cinq jours, au 22 avril, le début du scrutin qui aura lieu en quatre phases jusqu’au 24 juin, le nouveau parlement devant se réunir le 2 juillet.
Les membres de la minorité copte, qui représente 10% de la population, avaient protesté contre les dates annoncées jeudi par le président Morsi, en soulignant que certaines correspondaient aux célébrations de la fête de Pâques.
L’organisation des élections en plusieurs phases a été jugée nécessaire compte tenu du nombre relativement faible de magistrats pour superviser le scrutin.