Dans une déclaration conjointe adoptée au terme du 29ème Sommet italo-français tenu à Rome, les deux pays ont préconisé à ce propos "l’augmentation des crédits" alloués par la Banque européenne d’investissement (BEI) à ces pays et "l’extension du champ d’intervention" de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) en leur faveur.
Paris et Rome appellent également à "l’institution d’un nouvel instrument financier international consacré au développement économique solidaire" qui prévoirait "le soutien des petites et moyennes entreprises".
Les deux capitales ont émis l’espoir que ces demandes "soient inclues dans les propositions de la Commission (européenne) pour le prochain budget communautaire" et que soit reconnu le caractère "prioritaire" de "la politique de création d’emplois en particulier au profit des jeunes ".
A la veille de la tenue du Sommet, diverses sources avaient fait état de l’intention des deux parties de proposer 10 milliards d’euros de crédits européens pour les pays de la rive sud de la Méditerranée et la réactivation d’un projet de banque méditerranéenne pour le financement des PME dans ces pays.