La tournée de Zarif commence deux jours après des frappes israéliennes sans précédent en Syrie dans lesquelles au moins 11 combattants iraniens ont été tués, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), provoquant la crainte d’un conflit plus large entre ces deux ennemis jurés.
L’Iran semble toutefois déterminé à ne pas se laisser entraîner dans un conflit ouvert avec Israël, qui pourrait lui aliéner ses partenaires européens.
M. Zarif décolle samedi soir de Téhéran pour se rendre à Pékin, avant Moscou puis Bruxelles, où il rencontrera notamment ses homologues français, allemand et britannique. A la fin de sa tournée, il aura discuté avec tous les pays restés dans l’accord, ainsi qu’avec la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
Vendredi, M. Zarif a tweeté un communiqué du gouvernement iranien condamnant "l’administration extrémiste" du président américain Donald Trump pour avoir abandonné "un accord reconnu comme une victoire de la diplomatie par la communauté internationale".
Il a réaffirmé que l’Iran se préparait à reprendre "l’enrichissement industriel" d’uranium "sans aucune restriction", à moins que l’Europe ne fournisse de solides garanties de maintien des relations commerciales avec l’Iran, malgré les sanctions américaines.