"Des négociations intensives sur un cadre visant à régler les questions concernant le programme nucléaire iranien ont eu lieu (…). Des divergences ont été réglées et un accord sur certains points des modalités (de ce cadre) a été trouvé", a indiqué Ali Asghar Soltanieh, le représentant iranien à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à l’issue d’une journée de discussions à Téhéran.
Des "nouvelles propositions" avaient été faites et les deux parties se retrouveraient "pour une nouvelle réunion", a-t-il dit, sans donné plus de précisions.
L’équipe de l’agence onusienne revenait mercredi pour la troisième fois en trois mois à Téhéran pour tenter de conclure un "accord cadre" lui permettant d’enquêter plus librement sur le programme nucléaire iranien, soupçonné de cacher un volet militaire.
L’AIEA cherche à avoir un accès plus large à des sites, individus ou documents pouvant éclaircir les points soulevés dans son rapport de 2011 sur des éléments, présentés comme crédibles, selon lesquels l’Iran avait oeuvré à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être après.
En 2012, les sanctions visant les exportations de pétrole iranien ont amputé de 40 milliards de dollars les revenus pétroliers de Téhéran, selon l’Agence internationale de l’énergie.