L’élimination de Ben Laden ne changera pas la stratégie britannique antiterroriste en Afghanistan (William Hague)
" La mort d’Oussama Ben Laden est, certes, un développement positif dans le cadre de nos efforts de lutte contre le terrorisme, mais elle ne changera point notre stratégie en Afghanistan", a dit le ministre dans une communiqué.
M. Hague a prévenu qu’il y aura toujours un risque d’actes d’une "violence extrême provenant de l’Afghanistan et du Pakistan", ajoutant que le Royaume-Uni demeure engagé dans son action "militaire, diplomatique et de développement pour construire un Afghanistan stable et sûr".
En l’absence des forces internationales en Afghanistan, "Al Qaida cherchera à se reconstruire et la menace terroriste contre le Royaume-Uni en provenance de cette région risque de s’intensifier", a soutenu M. Hague.
Le lendemain de l’élimination du numéro 1 d’Al Qaida est un "moment décisif", a estimé le chef de la diplomatie britannique, invitant les Talibans à "se séparer d’Al Qaida et à s’engager dans le processus de paix".
M. Hague a, en outre, salué l’annonce, en mars dernier, du début du transfert des responsabilités de la gestion sécuritaire aux forces afghanes. L’opération de transfert se poursuivra jusqu’en 2014 quand les forces afghanes auront le contrô le de l’ensemble du pays, a-t-il dit.
Le ministre, qui réagissait au rapport de la Commission des Affaires étrangères du Parlement britannique sur le Pakistan et l’Afghanistan, a souligné que ces deux pays se positionnent "en tête des priorités de la politique étrangère du gouvernement".