Khamis El Kadhafi, le fils du colonel serait mort (L’Expression)

Des informations ont fait état hier de l’éventuel décès de l’un des fils du colonel El Gueddafi. Selon des informations de presse non confirmées, il s’agirait de Khamis El Gueddafi, âgé de 27 ans, victime d’un pilote libyen kamikaze.

Sur le terrain, les forces du régime n’ont pas cessé leurs bombardements, selon les rebelles et des témoins, en dépit de l’annonce par le colonel El Gueddafi d’un nouveau cessez-le-feu dimanche soir. D’autres informations ont fait état hier de l’éventuel décès de l’un des fils du colonel El Gueddafi. Selon des informations de presse non confirmées, il s’agirait de Khamis El Gueddafi, âgé de 27 ans, victime d’un pilote libyen kamikaze. C’est du moins ce que rapportait le tabloïd britannique The Sun, selon lequel il serait mort à l’hôpital.

Sur ce même sujet, la chef de la diplomatie américaine a déclaré avoir eu connaissance d’informations, dont elle n’a pas identifié la source, selon lesquelles un des fils du colonel El Gueddafi aurait été tué par une frappe aérienne de la coalition. Mme Clinton a également déclaré avoir eu «vent» de tentatives de «proches» d’El Gueddafi d’une «voie de sortie» indiquant: «Nous avons entendu que des personnes proches (de Mouamar El Gueddafi) contactent des gens qu’elles connaissent dans le monde entier – en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs – en demandant: Qu’est-ce qu’on fait? Comment est-ce que l’on se sort de tout ça?»

M. El Gueddafi cherche-t-il le moyen de s’éclipser sans occasionner d’autres dégâts à son peuple et à son pays? Lors de son périple latino-américain, le président américain, Barack Obama n’a pas manqué de revenir sur la Libye, prévenant que «Washington avait d’autres cartes à jouer que l’option militaire», a-t-il dit.

«Malgré l’offensive internationale lancée contre son régime, le dirigeant libyen Mouamar El Gueddafi. pourrait s’accrocher au pouvoir», a-t-il ajouté, «Il pourrait essayer de se terrer et d’attendre, même face à une zone d’exclusion aérienne», a déclaré Barack Obama sur la chaîne américaine CNN: «mais gardez à l’esprit que nous n’avons pas que des moyens militaires à notre disposition pour obtenir le départ d’El Gueddafi».

«Nous avons mis en place de fortes sanctions internationales. Nous avons gelé ses avoirs. Nous continuerons à utiliser un vaste éventail de moyens de pression contre lui», a dit le président américain.

Décidément, Obama est acharné et prêt à tout pour faire tomber El Gueddafi. Et pour preuve, la coalition internationale maintient ses bombardements sur la Libye. A la nuit tombée, des tirs de la défense anti-aérienne, précédés et suivis d’explosions lointaines, ont retentidans la nuit de mardi à Tripoli, selon un journaliste de l’AFP.

Peu après, le dirigeant libyen Mouamar El Gueddafi était montré à la télévision d’Etat en train de s’adresser à une petite foule de partisans, depuis un des bâtiments de sa résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli, touché dimanche par un missile. Défiant la coalition, El Gueddafi a affirmé que son pays était «prêt pour la bataille, qu’elle soit longue ou courte».

«Nous allons gagner cette bataille», a-t-il lancé, avant d’affirmer, dans une brève allocution, que «les masses étaient les plus fortes des défenses anti-aériennes». Toutefois, au plan diplomatique et militaire, c’est loin d’être le consensus au sein de la coalition qui se cherche toujours un commandement unifié.

Ainsi, la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Otan persistent à se tirer dans les pattes, parvenant toutefois à s’entendre sur un rôle «réduit» de l’Otan.

Selon quoi, «le pilotage des opérations en Libye» serait confié à l’Alliance, mais celle-ci n’exercera pas «le pilotage politique» de la coalition internationale en Libye, mais interviendra comme «outil de planification» dans la mise en oeuvre d’une zone d’exclusion aérienne, a déclaré hier le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.

La question du commandement de l’opération en Libye, donne lieu à des débats tendus depuis plusieurs jours entre Occidentaux.
Les dirigeants européens se retrouvent aujourd’hui à Bruxelles pour un sommet marqué par la cacophonie sur l’intervention militaire en Libye, qui a fait voler en éclats leur projet de politique étrangère commune comme il y a huit ans lors de la guerre en Irak.

La décision de lancer l’opération, poussée par la France et la Grande-Bretagne et votée au Conseil de sécurité malgré l’abstention de l’Allemagne, constitue, peut-être, une victoire diplomatique pour Paris et Londres, mais en même temps, «un échec absolu pour la politique étrangère européenne», juge l’eurodéputé conservateur britannique Charles Tannock.

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