Le président de la Commission, Ahmed Isaak Hassan, avait affirmé jeudi que la proclamation des résultats officiels aura lieu ce vendredi, mais l’arrivée tardive de certains directeurs de centres de vote au Centre de collecte à Nairobi et la nécessité d’un audit des résultats officiels seraient à l’origine de ce retard.
A minuit et après dépouillement de près de 11 millions de bulletins sur 14,3 millions d’inscrits, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta, inculpé par la Cour pénale internationale pour son implication présumée dans les violences de 2007-2008, bénéficiait toujours d’une avance confortable sur son principal adversaire Odinga, avec 5.862.689 voix contre 5.065.481. Il reste maintenant à savoir si ce score permettrait à M. Kenyatta d’obtenir plus de 50 pour cent des suffrages requis pour une victoire au premier tour.
Environ 14,3 millions de Kenyans s’étaient rendus lundi dernier aux urnes pour élire un nouveau président, députés, sénateurs, gouverneurs, membres de l’Assemblée départementale et un quota de femmes à l’Assemblée nationale.
Des élections observées avec attention par la communauté internationale, puisqu’elles constituent un test politique décisif pour la première puissance économique d’Afrique de l’Est où le facteur ethnique a toujours joué un rôle essentiel dans les scrutins.