Pour le responsable de la FIFA, la situation brésilienne est du jamais vu, car, a-t-il déclaré au journal suisse 24 heures, cité par la presse locale, "le Brésil vient tout juste de prendre conscience du défi que représente l’organisation d’une Coupe du monde de football", reprochant au comité d’organisation de ne pas avoir pris conscience assez tôt des efforts demandés pour accueillir cette compétition mondiale.
Le Brésil a commencé beaucoup trop tard, a-t-il ajouté, précisant qu’il est le pays "le plus en retard depuis que je suis à la tête de la FIFA, bien qu’il soit le seul à avoir plus de temps (sept ans) pour se préparer et respecter les délais convenus, notamment en matière de livraison de stades".
Interrogé sur la possibilité de voir l’événement perturbé par des mouvements de contestation sociale durant l’épreuve, comme ce fut le cas l’été dernier lors de la Coupe des Confédérations, M. Blatter s’est dit confiant et optimiste. "Je suis un optimiste, pas un peureux. Le football sera protégé. Je crois que les Brésiliens n’attaqueront pas le football directement, car chez eux, c’est une religion", a poursuivi le président de l’instance dirigeante du football mondial, sans toutefois écarter la possibilité de voir surgir de nouvelles manifestations sociales, lors de ce rendez-vous mondial.
Les dernières protestations, lors de la Coupe des confédérations dans ce même pays, nées des réseaux sociaux, n’avaient pas de but et de vraies revendications, selon lui, estimant que lors du prochain Mondial, il y en aura peut-être de plus concrètes et de plus structurées.