
Le président italien, qui a pris acte de cette démission, devrait entamer dès samedi ses consultations avec les présidents des groupes parlementaires, indique une note de la présidence de la République. Il devra ensuite dissoudre le parlement.
Monti, qui avait annoncé il y a une dizaine de jours son intention de démissionner aussitô t adopté ce budget, devra tenir dimanche une conférence de presse pour annoncer officiellement ses intentions sur une éventuelle entrée en politique dans la perspective des élections législatives anticipées devant avoir lieu le 24 février prochain.
Selon plusieurs analystes, le "professore" devrait se présenter à la tête d’une coalition de partis du centre composée essentiellement de l’UDC (ex-démocrates chrétiens) de Pier Fernando Casini, du parti "Italia Futura" (Italie futur) de Luca di Montezemolo (patron de Ferrari) et du mouvement FLI (Futur et liberté pour l’Italie) du président de la chambre des députés, Gianfranco Fini.