Washingon a décidé lundi d’inscrire les Gardiens de la Révolution iraniens sur sa liste des "organisations terroristes". En réaction le président iranien a accusé mardi les Etats-Unis d’être "à la tête du terrorisme international".
Par ailleurs, le président français a "rappelé l’attachement de la France et de ses partenaires européens au cadre fixé par l’accord nucléaire" iranien de 2015, avec la création du mécanisme de facilitation des transactions commerciales légitimes Instex.
"Il a souhaité qu’un dialogue constructif avec Téhéran se poursuive, sur la base d’un strict respect" de l’accord et "d’une vision claire de l’avenir du programme nucléaire civil de l’Iran".
Mai il a aussi fait part à son homologue iranien de ses "préoccupations sur le cas de l’avocate et militante iranienne des droits de l’Homme Nasrin Sotoudeh" et de nouveau appelé à sa libération.
Déjà emprisonnée pour espionnage, la célèbre militante des droits humains, prix Sakharov du Parlement européen, a été condamnée à 12 ans de prison supplémentaires pour "incitation à la corruption et à la débauche" et 148 coups de fouet, notamment pour s’être présentée au tribunal sans le voile islamique obligatoire pour les femmes dans l’espace public.