"Elle est encore incertaine, cette victoire", a souligné le député de Corrèze qui tenait en plein air son ultime réunion publique, la campagne s’achevant à minuit. "Je ne suis sûr de rien", a dit plusieurs fois celui que toutes les enquêtes d’opinion voient gagner le second tour.
"Certes, il y a cette faveur qui nous est donnée, cet enthousiasme, cette confiance que je sens portée vers ma candidature. Mais en même temps, il y a encore tant d’indécis, tant d’incertains, tant d’inquiets, que je veux vous appeler encore, toujours, jusqu’à dimanche à la mobilisation, à l’engagement, au vote", a-t-il plaidé.
Saluant les "gaullistes" et les "humanistes" qui se sont ralliés à lui dans l’entre-deux-tours, François Hollande s’est présenté comme "le candidat d’un rassemblement plus large que seulement celui de la gauche".
François Hollande a accusé le président Sarkozy (deuxième au premier tour avec 27,18% des voix) de jouer sur "l’effroi" et "la crainte" d’un creusement de la dette publique en cas de victoire de la gauche.
"Jamais les taux d’intérêt sur les emprunts d’Etat n’ont été aussi bas qu’aujourd’hui, à deux jours du second tour", a-t-il remarqué, en déduisant: "même la finance n’a pas peur de nous".