Cette visite est qualifiée par Paris "de geste politique fort de soutien et d’appui à la souveraineté du Liban, à la préservation de son intégrité et de son unité", face au risque d’extension de la crise syrienne.
M. Hollande doit s’entretenir en tête-à-tête avec M. Sleimane, avant une conférence de presse commune prévue à 10h locales (9h à Paris, 8h GMT).
Selon l’Elysée, M. Hollande avait décidé de se rendre rapidement au Liban après cet attentat. Il est accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Après Beyrouth, François Hollande poursuivra son voyage dimanche après-midi à Djeddah en Arabie Saoudite. Il rencontrera pour la première fois le roi Abdallah. Au menu de leurs entretiens, la question du nucléaire iranien et la Syrie.
Sur le plan bilatéral, les discussions porteront évidemment sur l’énergie. Mais il y aura aussi en toile de fond, la signature en vue d’un contrat d’un milliard d’euros entre le groupe français de construction navale DCNS et Ryad pour la modernisation de la flotte saoudienne.
Après cette brève étape, François Hollande s’envolera pour le Laos. Ce sera la première visite d’un chef d’Etat français dans ce pays, à l’occasion du 9e sommet de l’Asem (Asia Europe meeting), qui réunira à Vientiane les représentants d’une cinquantaine de pays européens et asiatiques. Un ensemble qui «représente 50% du PIB mondial et 60% de la population», souligne l’Elysée. Hollande aura de nombreux entretiens bilatéraux, en particulier avec la le Premier ministre chinois, Wen Jiabao.