Des experts japonais ont découvert que cette radiation, qui avait ravivé la psychose d’une contamination provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, provient en fait de vieilles bouteilles contenant du radium, autrefois utilisé dans la fabrication de peinture luminescente.
Un taux de rayonnements radioactifs de 3,35 microsieverts par heure avait été mesuré devant une haie de quelques mètres de long, dans une rue de l’arrondissement de Setagaya, dans l’ouest de la capitale, située à quelque 220 kilomètres de Fukushima.
En inspectant les environs, les enquêteurs ont découvert sous le plancher d’une maison inoccupée une boîte contenant plusieurs bouteilles dégageant un niveau de radiations de plus de 30 microsieverts par heure.
"Certaines bouteilles portaient des signes indiquant qu’elles étaient utilisées pour la peinture luminescente, mais elles sont si vieilles qu’il est difficile d’identifier exactement leur usage", a déclaré un responsable du ministère des Sciences et Technologies.