Cannes 2021: « Haut et Fort » de Nabil Ayouch reçoit le Prix du Cinéma Positif du Festival

Le long-métrage « Haut et Fort » du réalisateur et scénariste Nabil Ayouch, qui était en lice pour la Palme d’Or du festival de Cannes 2021, a reçu le Prix du Cinéma Positif du Festival.

Nabil Ayouch a également reçu le prix Best Achievement in Cinema, consécration pour l’ensemble de sa carrière, qui lui a été décerné par l’organisation humanitaire Union-Life International.

Le film a été projeté, jeudi soir en compétition officielle, au Grand Théâtre Louis Lumière, salle mythique du Palais des Festivals de Cannes.

Après le récent dévoilement des premières images de la bande annonce, la projection de ce long-métrage s’est déroulée en présence de l’équipe du film, qui a fait la montée des marches.

Produit en 2021, par Ali’n Productions (Maroc), Les Films du Nouveau Monde (France), en coproduction avec Unité et Ad Vitam (France), avec une durée de 102 minutes, « Haut et fort » raconte l’histoire d’Anas, ancien rappeur engagé dans le centre culturel d’un quartier populaire de la ville de Casablanca.

Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes du centre vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip-hop.

Qualifié de « Réjouissant » (France Culture), de « Vibrant » (Screen), de « Puissant » (Marianne), de « fort et sincère », (VH Mag), ou d’un « West Side Story Marocain » (Jeune Afrique), « Haut et Fort » a largement été plébiscité par les professionnels du cinéma et par les médias présents à Cannes.

Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale.

Le cinéma marocain a déjà participé à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « La quinzaine des réalisateurs ».

« Haut et Fort » est une fiction dans la lignée du travail d’observation et d’introspection proche du terrain que Nabil Ayouch mène depuis des années sur chacun de ses films. Une approche qu’il affectionne particulièrement puisque ce dernier film a vu le jour avec la participation des jeunes du Centre Culturel « Les étoiles de Sidi Moumen », créé par la fondation Ali Zaoua en 2014.

Réalisé et écrit par Nabil Ayouch en collaboration avec Maryam Touzani, le film est un hommage à la jeunesse marocaine. Il est interprété principalement par Anas Basbousi, ainsi qu’Ismail Adouab, Meriam Nakkach, Nouhaila Arif, Abdou Basbousi, Zineb Boujemaa, Soufiane Bellali, Mehdi Razzouk, Amina Kannan, Samah Barigou, Maha Menan, Marwa Kniniche, Marouane Bennani et Abderahaman Errahmani.

La Palme d’or du festival de Cannes de cette année a été attribuée, samedi, à la Française Julia Ducournau, pour son long-métrage « Titane », succédant Là « Parasite » du cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho, qui avait remporté le prix en 2019.

Le Grand Prix, deuxième prix le plus prestigieux à Cannes, est revenu ex-aequo au cinéaste iranien Asghar Farhadi pour « Un héros » et au réalisateur finlandais Juho Kuosmanen pour « Hytti ndo 6 » (Compartiment n°6).

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