La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a expliqué, dans un communiqué, que selon ses analyses, "les messages incriminés par de nombreux utilisateurs semblent être exclusivement des messages +mur-à-mur+ et non des messages envoyés par l’intermédiaire de la messagerie privée de Facebook".
"Pour autant, le caractère privé du contenu de certaines communications révélées semble indiscutable. En d’autres termes, les utilisateurs avaient l’impression d’envoyer des messages privés lorsqu’ils utilisaient la messagerie +mur-à-mur+", ajoute la Cnil.
Elle avance plusieurs "raisons" pour expliquer le phénomène, notamment le fait que la plateforme sociale a modifié "de manière unilatérale et récurrente les paramètres de confidentialité des données entre 2009 et 2010".
A l’époque, rappelle-t-elle, la Cnil et le groupe des Cnil européennes (le G29) avaient "vivement critiqué ces changements réalisés à l’insu des utilisateurs".
Un porte-parole de Facebook France a immédiatement réagi, indiquant à l’AFP que le groupe était "satisfait des échanges avec la Cnil qui ont permis de confirmer officiellement qu’il y n’a eu aucune défaillance technique rendant publiques les informations privées des utilisateurs de Facebook".
"Le bon usage de Facebook est notre priorité. Nous travaillons régulièrement et en toute transparence avec les autorités compétentes et les associations, en France et dans le monde, pour mettre en place des initiatives pédagogiques auprès de nos utilisateurs", a de son cô té réaffirmé Google France.