Lors d’une réunion, mercredi, au siège de l’ONU à New York, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement des Nations Unies, Angela Kane, et le chef de la mission d’établissement des faits concernant les allégations selon lesquelles des armes chimiques auraient été employées en Syrie, Sellstr?m ?ke, ont accepté l’invitation du gouvernement syrien de se rendre à Damas pour discuter des modalités de l’enquête, a précisé Nesirky lors d’un point de presse.
Une telle visite permettra d’achever les consultations relatives aux modalités de la coopération afin que l’enquête soit menée de façon sûre et efficace, a poursuivi l’ONU.
L’objectif de la mission mise en place suite à une demande officielle du gouvernement syrien, ajoute-t-on, est d’enquêter sur un incident impliquant l’utilisation présumée d’armes chimiques à Khan Al-Assal, près d’Alep.
Le Secrétaire général a appelé à plusieurs reprises Damas à autoriser l’accès de l’équipe dans le pays. M. Sellstr?m a également remis à M. Ban un exposé sur les activités hors site de la mission, qui offre une analyse des informations reçues de la part des Etats membres et des activités d’établissement des faits conduites dans un pays voisin de la Syrie.
Quelque 100.000 Syriens ont péri depuis le début du conflit syrien en mars 2011 entre le régime syrien et les groupes d’opposition. Près de deux millions de personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, tandis que quatre millions ont été déplacées à l’intérieur du pays.