Lors de cet entretien, qui intervient dans le cadre du lancement de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron et Charles Michel, aborderont les « grandes priorités » du programme de la Présidence française, ainsi que les événements qui seront organisés au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, indique lundi l’Elysée.
« Se tiendront en effet sous présidence française un Sommet « Un Océan » à Brest le 11 février, un Sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles les 17 et 18 février, un Sommet informel sur le nouveau modèle européen de croissance et d’investissement en France les 10 et 11 mars, ainsi qu’une Conférence sur les Balkans occidentaux au mois de juin. Il sera également question de préparer le Conseil européen des 24 et 25 mars 2022 », ajoute la présidence française.
Les deux dirigeants devront également aborder lors de leurs entretiens « les grands enjeux internationaux », indique-t-on de même source.
La France préside depuis le 1er janvier et pour six mois le Conseil de l’Union européenne, et ce pour la treizième fois de son histoire.
Le coup d’envoi officiel de cette présidence a été donné, vendredi à Paris, par le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Le président français dont le pays aura notamment la charge de faire converger le bloc des Vingt-Sept sur plusieurs dossiers-clés, avait dévoilé le 9 décembre ses priorités pour la présidence française, axées sur le triptyque « Relance, puissance et appartenance ».
Emmanuel Macron entend entre autres lancer une réforme de l’espace Schengen, réguler les géants du numérique, faire avancer le « paquet climat » avec la taxation carbone, et rebâtir « un traité d’amitié avec l’Afrique ».
En matière de défense, la France devra poursuivre l’enjeu de souveraineté de l’UE en complémentarité avec l’OTAN, en dotant la défense européenne d’un budget ambitieux. Paris œuvrera à rendre opérationnelle l' »initiative européenne d’intervention » (avec 13 États membres), à renforcer la « Task Force Takuba » de lutte contre le terrorisme au Sahel et à accélérer les « coopérations renforcées » en matière d’armement.