Elections au Pakistan : Nawaz Sharif revendique la victoire

L’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, dont le parti la Ligue musulmane (PML-N, opposition) a revendiqué la victoire aux élections législatives au Pakistan, s’est dit prêt dimanche à former un gouvernement de coalition.

Elections au Pakistan : Nawaz Sharif revendique la victoire
L’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, dont le parti la Ligue musulmane (PML-N, opposition) a revendiqué la victoire aux élections législatives au Pakistan, s’est dit prêt dimanche à former un gouvernement de coalition.

Alors que les opérations de dépouillement des bulletins ne sont pas encore totalement achevées, M. Sharif, 63 ans, a dit espérer constituer une majorité pour résoudre les problèmes énormes auxquels son pays fait face aujourd’hui.

Devant ses partisans en liesse, il a indiqué que "les résultats continuent d’arriver mais ceux dont nous disposons confirment que nous sommes le parti le plus important pour l’instant".

En cas de victoire, il s’agirait de son troisième mandat à la tête du gouvernement du Pakistan.

Plus de 86 millions d’électeurs étaient appelés à élire les 342 députés de l’Assemblée nationale, ainsi que leurs représentants dans les quatre assemblées provinciales du pays.

Ce scrutin historique a vu une forte participation malgré des cas de violences. La commission électorale parle de près de 60 pc, soit le taux le plus élevé depuis les élections de 1977.

Les premiers résultats rapportés par les media locaux font état d’une débâcle du Parti du peuple pakistanais (PPP) aux commandes du pays depuis cinq ans.

Le nouveau venu sur la scène politique, le Tehrik-i-Insaf (PTI) de l’ancienne gloire de cricket, Imran Khan, est crédité d’un bon score avec même la possibilité de décrocher la seconde place.

Sa popularité, grande parmi la classe moyenne et les jeunes, s’explique aussi par les thèmes abordés tout au long de la campagne électorale avec en tête la lutte contre la corruption et l’arrêt des attaques de drones américains au Pakistan.

Le scrutin de samedi est perçu comme une étape historique pour renforcer le processus démocratique dans grand pays musulman d’Asie du sud, avec le passage, pour la première fois, d’un pouvoir civil au terme de son mandat, à un autre.

A l’image des violences préélectorales, le jour du vote a été endeuillé par des attentats qui ont fait 26 morts.

En un mois de campagne électorale, plus de 120 personnes ont perdu la vie dans des attaques visant des candidats ou des rassemblements électoraux attribuée en grande partie au Mouvement des talibans pakistanais, hostile au scrutin.

Le futur gouvernement devra faire face à une série de défis majeurs, dont la lutte contre la violence et l’insécurité liés à la menace talibane, ainsi qu’aux problèmes économique.

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